Les machines à sous illégales se développent à vitesse grand V en France. On en veut pour preuve le nombre de démantèlements de réseaux de machines à sous clandestines qui ne cesse d’augmenter dans l’Hexagone. Généralement, ces réseaux illégaux sont implantés à Paris et dans le Sud de la France mais récemment des arrestations ont eu lieu à Roubaix et à Lille, avec le démantèlement d’environ 100 machines à sous qui étaient présentes dans près de 20 bars de la région. Ces arrestations font suite à celles ayant eu lieu au mois de février 2016 à Toulouse, Blagnac et Cugnaux dans le Sud de la France. Les machines à sous clandestines existent depuis une quarantaine d’années mais c’est notamment depuis les années 1990 qu’elles se développent fortement, malgré les nombreux systèmes de surveillance mis en place par le gouvernement et la police locale. Mais il faut reconnaître que ces réseaux sont difficiles à démanteler étant donné leur organisation. Généralement, les machines à sous illégales sont abritées par des bars et prennent la forme de jeux vidéo ou de flippers qui ont été modifiés en jeux d’argent en toute discrétion. Au total, ce serait près de 200 millions d’euros que le fisc perdrait chaque année sur ce marché.
Quelles solutions ?
Une des solutions qui a été proposées pour lutter contre ces réseaux de machines à sous clandestines est d’autoriser l’exploitation de ces jeux au sein des bars, une proposition émise par l’UMIH, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, et qui a été déposée en 2001 par le sénateur Nicolas About. Il serait ainsi question de légaliser les machines à sous au sein des bars en les interdisant bien évidemment aux mineurs et en respectant également le périmètre autour des établissements de santé et des écoles. Une autre alternative pourrait également être l’exploitation de jeux de machine a sous en ligne gratuits et plus généralement de jeux de casino gratuit dans les bars, ce qui permettrait de divertir les consommateurs de façon totalement gratuite et en toute légalité.
